Jacques Attali, économiste, écrivain et haut fonctionnaire français (pour illustration)
L’élection européenne semble aujourd’hui pour beaucoup une figure imposée de la politique, où on demande à intervalles réguliers aux citoyens du continent d’aller voter pour des députés qu’ils ne connaissent pas, dont ils ne savent rien de l’action ; et qui ne sont, pour la plupart, que des gloires du passés ou des faux espoirs de l’avenir. Rien n’est plus vide de sens.
Cela l’est plus encore quand on sait qu’un tel Parlement sert surtout à participer d’une façon fictive au choix des membres d’une Commission et à l’établissement de lois, qui sont en fait, à la fin, des décisions des gouvernements nationaux, prises dans d’interminables et d’obscurs sommets.
Et plus encore quand on réalise que ces instances européennes, une fois en place ne s’occupent que de sujets économiques limités, dans une optique ultralibérale, qui encourage la compétition…